LA GÉNÉREUSE, UNE TERRE D’ACCUEIL ET D’ÉVEIL AU VIVANT
Dans la campagne de Sherbrooke, sis sur un esker sablonneux à 15 minutes du centre-ville, se trouve la ferme La Généreuse.
Une grande maison de brique, centenaire, garde l’entrée. De sa cour arrière, au centre de la ferme, une grange de bois d’époque avec son pignon et son faîte élevé, trône comme un roi sur sa seigneurie de 210 acres.
D’un coté, une petite écurie jointe à une bergerie, un petit lac où la truite arc-en-ciel saute au couché du soleil, une petite framboisière et un grand champ vallonné où sont cultivés foins et céréales. Tout au fond, une forêt peuplée d’essences telles cèdre, érable, pruche, sapin, mélèze, pin et bouleau au travers de laquelle s’écoule un petit ruisseau.
De l’autre, à ses pieds, des jardins de fleurs. Un peu plus haut, des serres de légumes et de fines herbes ainsi qu’un verger de pommiers et des prairies où jacassent une douzaine de poules avec son coq.
À l’arrière, accessible par le petit chemin privé qui contourne la grange et longe vergers et pâturages, tout juste à l’orée de l’érablière, 7 chalets privés et deux étangs destinés au repos et à la baignade permettent aux locataires de faire un SÉJOUR sur le domaine.
La Généreuse, un domaine à découvrir.
Un milieu de vie où chaque élément trouve sa place: nature, homme, animaux. Où environnement et activités humaines tirent avantages de leurs interdépendances. Bienvenue à La Généreuse.
HISTOIRE
En 1980 Mme Francine Lemay et M. Gaëtan Choquette, alors professeurs, achètent une ferme de 192 acres en bordure de Lennoxville. Le site exceptionnel offre d’immenses possibilités : un verger, 7 chalets d’été parsemés à l’orée d’une érablière, deux étangs, une source d’eau intarissable, une maison centenaire et sa grange d’époque et une forêt de plus de 150 acres. Inexploitée depuis plusieurs années, la ferme est à l’abandon. Des petits arbres poussent dans les champs et certains chalets sont mal en point mais la nature agro-touristique de la ferme est toujours bien vivante, accueillant des vacanciers à chaque été.
Mme Lemay et M. Choquette redonnent vie à la ferme dès leur arrivée, réinvestissent dans le verger, les chalets et les champs et débutent la culture de légumes.
Dès les premières années, devant l’importance des intrants chimiques recommandés pour la production de pommes, Mme Lemay et M. Choquette recherchent rapidement des moyens de production alternatifs et plus respectueux de l’environnement. Ils deviennent, dès 1982, d’ardents promoteurs de l’agriculture biologique en participant activement à la fondation du premier regroupement en agriculture biologique au Québec (AEE) ainsi qu’au premier organisme de certification en agriculture biologique de la province (OCIA). La ferme devint l’une des premières fermes maraîchère et fruitière certifiées biologique au Québec en 1987.
En 1988, soucieux d’établir un réel lien entre la ferme et sa clientèle, les propriétaires mettent de l’avant un concept d’approvisionnement direct de leur clientèle par le biais de boîtes de légume. C’était les débuts des réseaux ASC (Agriculture Soutenue par la Communauté), concept dorénavant utilisé par plus d’un.
En 1989, soucieux d’exposer leur fille à un curriculum éducatif enrichi en arts et environnement, Mme Lemay et M. Choquette se réinvestissent en éducation et fondent, avec un groupe de parents, le jardins d’enfant « Les Enfants de la Terre ». Ce projet scolaire à vocation art et nature s’établit sur la ferme. Il y demeurera pendant plus de 10 ans et accueillera jusqu’à 80 enfants par an.
1990, M. Choquette décède et Mme Lemay poursuit avec conviction son implication sur La Généreuse.
Dès lors et jusqu’en 2000, en plus de la culture de fruits et légumes, la ferme se transforme en lieu de formation et de démonstration de l’agriculture biologique auprès des adultes et des enfants : accueil de stagiaires, visites de ferme, accueil de visiteurs et de vacanciers, école Les Enfants de la Terre, formation particulière et conférences sont du nombre.
En 2000 l’école Les Enfants de la Terre quitte pour grandir à Waterville.
Depuis, la ferme ouvre ses portes à de jeunes projets qui cherchent un lieu agricole pour déployer leurs ailes et s’enraciner dans le concret.
37 ans d’action enracinée dans le quotidien ont permis au domaine de se former et se transformer en un environnement de plus en plus harmonieux et sensé où l’homme trouve sa place dans la nature et où la nature a sa place auprès de l’homme. Un milieu de vie durable.